sans aucun trouble à l’ordre public, le seul fait d’être assis au bas d’un escalator peut leur valoir cette sanction. L’un d’eux à déjà fini en garde à vue après avoir eu plusieurs de ces amendes.
Imaginons qu’un sans-abri retrouve une situation et un emploi demain, il aura à assumer le recouvrement de ces sommes par la société Transpole ou le Trésor public. La promesse d’une difficulté accrue à sortir de sa précarité. La promesse qu’on prolongera sa pauvreté même s’il a les moyens d’en sortir.
Chasse aux pauvres ? Ne pouvons-nous pas aborder par une autre voie que la coercition et la sanction cette situation ? »
Ibrahim Dergam, le président de l’association a rajouté : « C’est disproportionné, 200 euros pour un sans-abri c’est plusieurs nuits à l’hôtel. On ne comprend pas que face à une personne démunie on puisse agir avec une certaine forme de violence ».
La société de transport a tenté de se défendre en expliquant travailler en collaboration avec des services d’aide et d’accompagnement aux SDF à travers l’association ABEJ Solidarité.

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